Portfolio sur la "Valéia"

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Retour à l'avant-propos...

 

Embrassant uniformément la boue schisteuse, les herbes et les caillasses sombres, le froid s’est alors déchaîné et s’est mis à peindre avec frénésie un tableau monochrome où se rencontrent lumière et obscurité

 

Barcelonnette - l’Adroit (1400 m.)

Janvier 2024


Et sans le vouloir...

De ces ratures « d’outre-noir », semble naître comme une oeuvre abstraite à la manière de Pierre Soulages

 

 

Barcelonnette - l’Adroit (1400 m.)

Janvier 2024

A cette saison, en lisière des sous-bois ensoleillés de l’adret, quelques Orchidées Pourpres (Orchis Purpurea) ou « petites demoiselles » se plaisent à jouer les « grandes dames élégantes » avec leurs généreuses inflorescenses de couleur blanche tachetée de pourpre et riches d’une multitude de bractées triangulaires

 

Barcelonnette - l’Adroit (1400 m.)

Mai 2024

Au mois de mai, alors que la neige n’a pas totalement disparu des pelouses alpines, il n’est pas rare d’assister à quelques combats de MMA (ironiquement pour « Marmottes Martial Arts » !)

Chez nos siffleurs des montagnes, on est déjà en pleine période de reproduction et, dans le monde animal où les classiques joutes de domination pour le pouvoir ne sont plus vraiment un jeu, ces rencontres sont fréquentes

 

Ce jour et à ce moment, la cloche du premier round vient de retentir !

Col de la Cayolle (2324 m.)

Mai 2024

Le combat fait rage…

et de cet affrontement qui n’a rien d’un jeu, une nouvelle hiérarchie, qui n’est pas sans rappeler celle des loups, s’établira naturellement au sein de la petite colonie…

Mais ça…

Pas avant que le gong de fin ne retentisse !

 

 

 

Col de la Cayolle (2324 m.)

Mai 2024

En arrivant au sommet du Lan (2682 m.) alors dans un effort final, la vue partielle et surprenante de ces « cimeterres en kératine », comme surgissant des entrailles de la montagne, me transporte, une fraction de seconde, dans ce monde onirique du « Hobbit » conté par Tolkien, dans lequel Thorin « Écu-de-chêne », pour son ultime combat, surgit de la montagne chevauchant un bouquetin

 

 

Bouquetin - Le Lan (2682 m.)

Août 2024

En descendant du Lan (2682 m.) par sa face nord escarpée et sauvage, l’environnement et la saison m’incitent à un petit détour.

Isolée, à l’écart de tout sentier, dans un décor accidenté, ne rassurant que peu de mères du règne animal, j’ose m’aventurer et jeter mon regard discret et amical vers la « nurserie des bouquetins ».

Là, depuis quelques mois maintenant, les « étagnes » (femelle bouquetin) réunies en une grande « chevrée », élèvent les cabris (jeunes progéniture) ainsi que les jeunes de l’année précédente (« éterlous » pour les mâles et « éterles » pour les femelles)

Etagne (femelle bouquetin) et son cabri - Le Lan (2450 m.)

Août 2024

...

La curiosité est réciproque dans le regard du jeune cabri, sous l’oeil apaisé de sa mère qui se dit sans doute qu’en ce lieu protégé son futur « athlète de la grimpe », déjà très agile à quelques mois, a très peu à craindre d’un vieux bipède chaussé de semelles « Vibram », bien attentionné et respectueux des lieux

Quel spectacle merveilleux et plein de tendresse à la vue de cette belle « chevrée » !

Etagne (femelle bouquetin) et son cabri - Le Lan (2450 m.)

Août 2024

18H00 GMT…


A cette heure, dans le ciel, aux portes de l’Ubaye, une opération aéroportée dirigée par les Hirondelles des Rochers semble se mettre en place

Objectif de la mission : « Faire le plein de carburant avant la nuit »

...

 

 

Tête de Louis XVI (2408 m.) - L’Adroit de Barcelonnette (1300 m.)

Août 2024

...

Quelques minutes plus tard…


Objectif atteint…


Retour au bercail effectué… jusqu’à la prochaine mission

 

 

Tête de Louis XVI (2408 m.) - L’Adroit de Barcelonnette (1300 m.)

Août 2024

Le ciel est comme un poème qui passe en caresse…

Au-dessus du Petit Cheval de Bois (2754 m.) ambré par le soleil couchant, un voile nuageux comme flashé d’une fine dorure et poussé par un vent d’altitude, se pavane lentement et se condense en quelques cheveux d’ange pour caresser la montagne sur le point de s’endormir…

La scène est captivante, mirifique et apaisante

 

Petit Cheval de Bois (2754 m.) - L’Adroit de Barcelonnette (1300 m.)

Septembre 2024

La Tête dans les nuages... (celle de Louis XVI !) et réfléchir à cette question sous-jacente :

... Comment garder alors les pieds sur terre ?

Car il semble bien difficile de ne pas se laisser séduire par ce spectacle propice à la contemplation et à l'élévation

 

 

La Tête de Louis XVI (2408 m.) - L’Adroit de Barcelonnette (1300 m.)

Septembre 2024

Dans la garrigue caillouteuse, sèche et chaude de ce mois de septembre propice à l’accouplement, ce beau mâle d’Eresus Kollaris ou « Ladybird Spider » à la belle livrée, semble prêt pour une partie de roulette au casino du coin, en allant jouer certainement le « quatre rouge gagnant » !

Mais en attendant de rencontrer la damoiselle acceptant de partager son petit plaisir, il n'a pas hésité à nous « donner du fil à retordre » (blague d’araignée !), malgré un « aposémantisme » marqué, le protégeant de toute prédation

 

Eresus Kollaris - Serre Penatier (1960 m.)

Septembre 2024

Ce soir là, à l’entrée de la « Valéia »

Le ciel nous a laissé imaginer, pendant un court instant, comme une manifestation du « Yang » en plein coeur du « Yin »

 

 

Bassin de Barcelonnette - L’Adroit de Barcelonnette (1300 m.)

Septembre 2024

Plonger notre regard curieux dans ce petit nid au coeur d’une ombellifère déjà bien sèche et découvrir ces « Punaises Arlequins » hôtes de cet espace nourricier et protecteur

 

 

 

Barcelonnette - Chemin du Pra Soubeiran (1250 m.)

Septembre 2024

A quelques encablures du Col de la Roche Trouée (2583 m.), le paysage minéral débordant d’un empilement de Grés d’Annot, apparaît comme une tableau mélangeant à la perfection le « sentiment » que l’on rencontre souvent dans la peinture classique au « sfumato » aujourd’hui de rigueur autour du sommet de la montagne de Fort Carra (2880 m.)

 

 

 

Vallon de Gorgias - Fort Carra (2480 m.)

Septembre 2024

Au Col de la Roche Trouée (2583 m.), gisent des blocs colossaux de Grés d’Annot, comme façonnés par des Titans tailleurs de pierre, et grossièrement empilés en des tas chancelants…

Sorte de vestiges d’un jeu comme abandonné à la va-vite, après que ces géants aient jeté les dés sur l’avenir du Monde

Univers manichéen, entre Royaume de Pierre et Royaume d’Éther

 

Vallon de Gorgias - Col de la Roche Trouée (2583 m.)

Septembre 2024

Dans cette forêt des Sources du Var, ces vieux mélèzes, dans leurs tenues actuelles, ont conservé la marque de leur très noble caractère « à se plier » aux exigences et aux conditions extrêmes de la nature, non sans l’aide, dès leur plus jeune âge, d’une poussée inéluctable des masses neigeuses glissant lentement et avec force sur les pentes raides de ces sous-bois

 

 

Vallon de Gorgias - Forêt des Sources du Var (2220 m.)

Septembre 2024

Septembre s'achève...

Sur les hauts plateaux de la Haute Ubaye, le géant aux pieds et au souffle glacés se permet déjà de belles virées nocturnes et laisse à voir quelques traces de son passage.

La course impétueuse de « Mr. Freeze » enfante des éclats de givre emprisonnant, telle une toile d'araignée, quelques touffes herbacées qui espèrent, le jour venu, une assistance chaleureuse et libératrice du soleil

 

 

Vallon de Mary - Plateau de Roure (2660 m.)

Septembre 2024

Le relief du vaste Plateau de Roure (2660 m.), témoigne d’un très ancien aménagement par une langue glaciaire descendant des Crêtes de Maniglia

De ce travail lent et puissant, aujourd'hui, dans une juxtaposition de bosses arrondies et peu saillantes où la roche affleure en reliefs moutonnés et recouverts de rhododendrons, des espaces, surcreusés par le glacier, hébergent quelques lacs merveilleux devenus belvédères et dans lesquels se reflètent les plus hauts sommets du Chambeyron

Vallon de Mary - Lac du Roure (2670 m.)

Septembre 2024

Fin septembre sonne le glas de l’estive à la Bergerie Haute du Vallon de Mary (2380 m.)

Ce matin même, tous les occupants (bergers, brebis, chiens et ânes) ont « désarpé » ou démontagné pour rejoindre la plaine, entraînant derrière eux le chant des sonnailles, l’aboiement des patous et la silhouette des gardiens de ce lieu.

Sous la belle lumière rasante d’une fin de journée de début d’automne, la bergerie esseulée se repose déjà sous le regard des sommets environnants (Aiguilles Large et Pierre-André) attendant ensemble les premiers flocons

Vallon de Mary - Bergerie Haute de Mary (2380 m.)

Septembre 2024

L’automne prend pied en Ubaye

Et plus particulièrement sur le versant Sud du Vallon du Bachelard où un brûlis flamboyant prend naissance et s’étend déjà sur les étendues d’herbe encore un peu verte

Ça y est… L’été semble capituler

Le Renouveau attendra maintenant quelques mois

Bayasse - Vallon du Bachelard (1780 m.)

Octobre 2024

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